Nos illusions.

Dans le cadre de notre TPE, nous avons décidés de recréer deux illusions qui nous semblaient rélisables, et que nous réaliserons lors de l'oral.
 
Tout d'abord, nous allons vous présenter et expliquer l'illusion de l'échiquier d'Adelson.
 

L'échiquier d'Adelson.

Cette illusion a été créée par Edward H. Adelson en 1995, ce scientifique a réalisé un échiquier tel que voici :

 

En effet, a première vue, lorsque l'on regarde ce damier, il semble tout a fait normal. Mais lorsque l'on regarde de plus près, la partie A et B sont de la même couleur. Surprenant !


Cette illusion est plutôt complexe a expliquer car elle joue principalement sur les zones des aires visuelles de notre cortex visuel primaire. C'est une illusion de contraste 

En effet, cette illusion va principalement jouer sur l'aire V4 ( aire de la couleur ) et surtout sur l'air de la mémoire car notre cerveau, ayant déjà vu un échiquier connaît déjà la disposition des cases qui sont noires et blanches donc, il va automatiquement ( à cause de l'aire de la mémoire ) reconnaître que la case est noire.

La zone d'ombre accentu ce phénomène car le cylindre étant vert, une zone d'ombre est facilement indentifiée par le cerveau. Cette zone d'ombre ne touchant pas la case A implique qu'elle aura un impact seulement sur la case B.

Le cerveau est confronté aux ombres en permanence, il est donc habitué à ce phénomène. c'est une fois de plus l'aire de la mémoire qui est en cause, ainsi, la case B est identifié comme faisant partie de cette ombre et va donc lui attribué une clareté supérieur; ça s'appelle le phénomène de la constance de couleure et de luminosité.

 

Le chocolat infini.

 
Cette illusion est une application du paradoxe de lewis carrol, car en effet elle fonctionne sur le même principe. Nous allons démontrer que c'est un paradoxe grâce aux mathématiques et en reproduisant l'experience avec du papier millimétré.
 
 
Dans ce cas, on peut voir que chaque carré de chocolat possède une hauteur de y cm et x cm de largeur. Ensuite on peut voir que le carré où passe la découpe en biais tout à gauche est découpé a ses ¾ grâce aux petits carreaux . On va noter cette hauteur y/4.
 
Ensuite nous faisons l’étape où l’on bouge les carreaux et l’on obtient une carrée en plus et nous obtenons ceci :
 
 
On peut donc constater que le premier carreau de la découpe dont nous parlions avant ne fait plus que 3 petits carreaux de hauteur.
 
 
Nous allons maintenant calculer l'aire de la bande manquante et du carreau supplémentaire.
 
Aire du carré supplémentaire = x*y soit 3*4 = 12 petits carreaux
 
Et l’aire du parallélogramme manquant = la largeur de la tablette * la hauteur de la bande qui est de un petit carreau = (4x)*(y/4) = 12*(4/4) = 12 = x*y ce qui correspond à l'air du carré supplémentaire.
Donc, lorsque l'on enlève un carré de chocolat, il est bel et bien soustrait de la tablette mais, comme pour le paradoxe de Lewis Carroll, la différence est si infime que notre oeil ne peut la percevoir et le trompe donc.
 
 
 
Donc, le chocolat n'est pas infini, en réalité il baisse, on peut également le prouver très simplement en utilisant une balance en pesant la tablette avant et après.